Extrait, résumé et traduction de l'article disponible ici en espagnol
Le 13 décembre dernier, à Madrid, les marches pour la dignité ont appelé à la grève générale le 22 octobre 2015, une grève de travail et de consommation. Les organisateurs ont souligné le succès de la semaine de lutte du 24 au 29 novembre dernier, notamment des manifestations décentrées dans plus de 40 villes. Le mouvement demeure actif et resurgit avec force.
Lors de la réunion, les accords suivants ont été pris:
- une nouvelle manifestation nationale unitaire le 21 mars à Madrid
- des manifestions unitaires le premier mai partout où c'est possible
- des actions contre le chômage et la précarité le 4 janvier 2015
- des actions contre la loi mordaza [Note: c'est la loi qui entend pénaliser les mouvements sociaux et politiques, la loi bâillon]
- des mobilisations le 8 mars à l'occasion du jour international de la Travailleuse.
Par ailleurs, il a été décidé de ne pas permettre l'incorporation de l'UGT et de la CCOO [deux syndicats assez combatifs] dans la coordination des marches. Les marches participeront aux actions contre le TIPP [le traité de libre-échange transatlantique] et tenteront d'établir des relations avec des organisations sœurs en Italie, en France, en Grèce, en Belgique, au Portugal, etc. Pour les marches, il faut tout occuper. Seule la lutte peut établir un rapport de force qui défende et étende les droits.
La marche demande un changement de modèle socio-économique. Elle rejette la politique de la Troika et demande
- le respect des libertés civiles
- le revenu de base [mais là nous ne saurions trop recommander de réclamer plutôt un salaire inconditionnel pour faire évoluer le monde du travail]
- l'abrogation des réformes [ultra-employistes] du code du travail
- la défense des pensions publiques
- un processus constituant.