Le jeunisme comme faux-nez de l'esclavagisme

Au Pérou - là aussi, serait-on tenté d'écrire - le gouvernement entend instaurer un droit du travail spécifique pour les jeunes. Au nom du 'chômage' et de 'l'emploi', le gouvernement brade les droits sociaux des plus jeunes (en concurrence avec leurs aînés).

Nous ne ferons pas de procès d'intention. Nous nous bornerons à rappeler que l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Extrait, traduction et résumé de l'article de Telesur (ici, en espagnol)

Le nouveau texte légal limite le salaire minimum à 205€ pour les jeunes de 18 à 24 ans pour des journées de travail de huit heures. La jeunesse descend dans la rue pour dénoncer la limitation des droits des travailleurs de 18 à 24 ans du président Ollanta Humala.  

Les organisations demandent l'annulation du décret qui permet aux entreprises d'embaucher des jeunes au salaire minimum officiel avec des vacances annuelles de 15 jours et sans bénéficier de la totalité des droits des autres travailleurs.

Le taux d'emploi convenable des jeunes de 18 à 24 ans est inférieur à 10%, ce qui permet au chantage à l'emploi de tourner à plein. Les critiques affirment que les travailleurs sous nouveaux contrats jeunes remplaceront les anciens aux droits plus importants. Le président a évoqué les "pauvres" pour justifier sa politique de casse de droit.