2 déc. 2014

Le béluga met l'industrie pétrolière hors d'état de nuire

Selon un article du Monde (ici en français), avec toutes nos félicitations aux somptueux cétacés.

Extrait


Le secteur de Cacouna au Québec est prisé par les femelles bélugas pour mettre bas.
Le secteur de Cacouna au Québec est prisé par les femelles bélugas pour mettre bas. | REUTERS/CHINA DAILY
Les protecteurs du béluga ont obtenu gain de cause auprès du gouvernement canadien, lundi 1er décembre. Cette baleine blanche arctique a été classée « en voie de disparition » dans le fleuve Saint-Laurent par les autorités. En conséquence, un projet de terminal pétrolier dans le fleuve ne verra pas le jour au large de Cacouna, sur la rive sud, au nord de la ville de Québec, une zone prisée par les bélugas pour mettre bas.
La colonie de cétacés, qui compte aujourd'hui moins d'un millier d'individus, contre plus de 10 000 dans le passé, « fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé » que lors du précédent rapport la concernant, a annoncé lundi le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (Cosepac) qui remettait ce document au ministère de l'environnement.
1,1 MILLION DE BARILS PAR JOUR



Le projet d'oléoduc de TransCanada devait traverser le Canada depuis l'Alberta vers l'embouchure du fleuve Saint-Laurent.En conséquence, la société TransCanada, qui cherche à transporter par cette voie maritime le pétrole de l'Ouest canadien, a décidé « d'arrêter » ses travaux menés à Cacouna, a-t-elle annoncé dans un communiqué. Elle souhaitait y opérer d'ici à 2018 un terminal pétrolier connecté au mégaoléoduc Energie Est bâti pour l'occasion.