13 nov. 2014

Un train au goût du risque


À l'heure où l'on parle de faire des économies à la SNCB, un rapport pointe le manque de personnel comme cause de l'accident de Brétigny (voir Le Monde, ici).

Il faut savoir que, pour les comptables aux gouvernements, les gens sont des coûts - pour diminuer les coûts, on diminue les gens. Si on diminue le nombre de gens, les comptes ne seront pas en équilibre puisqu'il y aura moins de service presté et, partant, moins de rentrées.

Mais il y aura plus de morts.

Nous rappelons que le rail est un choix politique moins coûteux que la route, plus sûr, plus efficace, moins polluant et plus durable à la veille du pic pétrolier.

Alors, nous répétons: 

- les gens ne sont pas des coûts
- le new management est un coût (harcèlement des travailleurs à la productivité, pression à la rapidité, diminution de la main d’œuvre et 'gouvernance', implication des gens dans des décisions qu'ils ne prennent pas)
- les salaires ne sont pas des coûts, ils sont producteurs de valeur économique
- la sécurité des chemins de fer n'est pas un coût.