22 nov. 2014

Les bons pauvres

On me dit de vous dire ... (ici, en français)

En sortant la question proprement politique de l’égalité sociale et économique de celle de la pauvreté infantile (« des bébés »), des actions comme « Viva for Life » contribuent au final à ancrer l’idée que la pauvreté est inexorable… Une sorte de « mal nécessaire » mais qui ne devrait toucher, dans l’idéal, que les citoyens au-delà d’un certain âge. Aidons « les bébés », mais surtout, ne nous occupons pas des parents, exclus récemment du chômage suite aux réformes menées par le gouvernement Di Rupo, alors même que les destructions d’emplois se sont multipliées en Belgique (d’Arcelor-Mittal à Ford Genk qui, après s’être gorgés de subsides publics, s’en vont exploiter ailleurs) : s’ils n’ont pas de job, c’est qu’ils n’ont pas « fourni tous les efforts » nécessaires à la « réussite » !