Le harcèlement des chômeurs en Belgique a rendu son verdict. Il y en a pour 24 millions de "fraude". Il ne s'agit pas de vol puisque ce sont des pauvres gens qui essaient de survivre et que, ce faisant, ils augmentent le PIB, ils augmentent par leurs prestations la richesse économique collective.24 millions sur un budget de l'ONEM de 12 milliards, c'est 0,2%.Extrait de l'article de la RTBF (ici, en français)
Les derniers chiffres de l'Onem le prouvent, la traque des
tricheurs s'est intensifiée. Elle vise notamment les chômeurs qui
fraudent sur leur situation familiale pour percevoir des allocations
plus élevées. Sud presse en donne les détails ce jeudi matin : l'année
passée, l'Onem a récupéré plus de 24 millions d'euros, soit huit fois
plus que l'année précédente.
L'Onem a augmenté ses contrôles
vis-à-vis des fraudes aux situations familiales des chômeurs, avec 23
025 enquêtes réalisées l'an dernier contre 11 851 en 2011.
Le nombre d'infractions constatées a lui été multiplié par sept, pour
atteindre 4422 et les montants récupérés ont eux été multipliés par
huit, avec 24,2 millions d'euros retournés dans les caisses de l'Etat
contre 2,9 millions en 2011. La moitié des contrôles ont été effectués
en Flandre, qui présente pourtant un taux de chômage plus bas qu'en
Wallonie, mais les montants récupérés sont proportionnellement plus
importants dans le sud du pays.
La technologie, et notamment le croisement des banques de données, aide l'Onem à débusquer plus rapidement les fraudeurs.