21 oct. 2014

Le pétrole n'aime pas le béluga

Le Monde (ici, en français) nous apprend que les bélugas et les intérêts pétroliers s'opposent dans la belle Province.
 
La logique des industriels est celle de l'emploi à tout prix. Les bélugas ne sont que des externalités pour eux.

Une précision tout de même, techniquement, le béluga est un dauphin puisqu'il a des dents et non une baleine (les baleines ont des fanons).

Extrait


Un béluga dans la baie de Chevery, dans le golfe du Saint-Laurent, au large des côtes canadiennes.


[Cacouna], ce bourg de 2 000 âmes est pourtant au centre d’une polémique opposant l’industrie des sables bitumineux aux défenseurs de l’environnement et à un mouvement citoyen qui prend de l’ampleur au Québec. Les premiers cherchent à ouvrir une nouvelle brèche pour l’exportation du pétrole de l’Ouest canadien vers l’Atlantique, au grand dam de ceux qui ne veulent pas voir le fleuve Saint-Laurent devenir une « autoroute pétrolière », avec risques de marée noire et de perturbation d’écosystèmes aussi riches que fragiles. En ligne de mire, le sort incertain d’une colonie de bélugas, espèce protégée car en voie de disparition.
Les rivages de Cacouna, particulièrement prisés par ces petites baleines blanches pour mettre bas, doivent accueillir une partie des infrastructures d’un mégaprojet, baptisé Energie Est. Le géant canadien de la distribution d’hydrocarbures TransCanada veut construire, au large du port existant, des quais pouvant accueillir jusqu’à cinq pétroliers géants par semaine. Le futur terminal pétrolier serait relié aux gisements de sables bitumineux de l’Alberta, dans l’Ouest, par un super-oléoduc de 4 600 kilomètres ...