La version définitive n'est pas encore adoptée mais nous apprenons dans l'Éco news (ici, en français uniquement) que
Dans le volet obligations des travailleurs, outre celles déjà prévues par la législation en vigueur, l’accent est particulièrement mis, dans cet avant-projet, sur l’exercice du droit de grève qui devient de plus en plus canalisé. Ainsi, il sera désormais fait obligation aux travailleurs observant un mouvement de grève d’assurer le service minimum, de se soumettre à toute réquisition des autorités compétentes, de ne pas entraver la liberté de travail [nous rappelons que pour garantir la liberté de "travail", il faudrait interdire la propriété lucrative et l'emploi] (qui sera considérée comme une faute professionnelle grave) pour les employés qui ne sont pas à l’arrêt.Ce qui rend le droit de grève et d'organisation de réunions obsolètes. Les travailleurs risquent d'être renvoyés au XIXe. C'est comme, mais oui, c'est comme en Érythrée ou dans le projet de coalition suicidoise belge.
Travailleuses, travailleurs, de tout cœur avec vous, contre l'emploi ...
