Le sénateur socialiste états-uniens Bernie Sanders nous signale une attaque judiciaire contre la liberté syndicale. La cour suprême a condamné un syndicat parce qu'il avait récolté des cotisations auprès de sympathisants non-affiliés.
Il s'agit d'un syndicat de travailleurs domestiques de l'Illinois qui, suite à ses actions, a obtenu
- l'augmentation du salaire horaire de 7$ à 13$
- une assurance santé payée par l'État
Pour le sénateur socialiste américain, il s'agit d'une attaque contre la liberté d'association et d'organisation des travailleurs (voir ici réaction, en anglais).
Pour nous, il s'agit en tous cas
- d'une atteinte aux libertés fondamentales
- d'une guerre outrancière contre le salaire (et pour le sacro-saint aiguillon de la nécessité), d'une guerre pour la soumission dans l'emploi par la misère
sous de fallacieux prétextes juridiques. Le droit est une institutionnalisation de la violence sociale. Le jour où l'ordre social ne trouve plus suffisamment de soutien, de complice, d'adhésion dans la population, il ne tient plus et se renverse à la première occasion.
Le sénateur rappelle comme ces mesures ont été bénéfiques ... pour le contribuable dont, visiblement, la court suprême ne se soucie guère.