10 avr. 2014

Drill, baby, drill

Basta (ici) nous fait savoir que, en Amazonie, on fore (au nom de l'emploi, bien sûr, du niveau de vie et autres fadaises mais surtout du profit des propriétaires de l'entreprise). Les forages ont changé de mains - pas sûr que les Indiens apprécient la différence.

Nous considérons ces appropriations de ressources communes comme une enclosure, un accaparement, une victoire de la propriété lucrative sur la propriété d'usage, un pas vers la servilité de l'emploi obligatoire pour ces peuples autonomes, libres et fiers.

Extrait

De nouvelles réserves à exploiter, malgré la présence d’indiens en isolement volontaire ? Perenco, l’entreprise pétrolière franco-britannique, serait sur le point d’acquérir 55% des parts d’une nouvelle concession, dans le nord du Pérou. Probablement une des réserves en pétrole les plus importantes du Pays, le lot 39 représente 700 000 hectares de forêt tropicale. Un lieu où vivraient des indiens en isolement volontaire- ces populations autochtones qui préfèrent ne pas entrer en contact avec le monde extérieur « civilisé » !
Jusqu’à maintenant, c’est la société espagnole Repsol qui dirigeait les opérations. Mais cette dernière a décidé de se retirer du projet, certainement sous la pression du ministère norvégien des finances ! La Norvège est en effet actionnaire de l’entreprise espagnole. En 2010, après la réalisation d’une étude, le conseil d’éthique du ministère des finances a recommandé le retrait des fonds engagés auprès de Repsol. En cause : la violation des droits de l’homme des Indiens vivant dans cette région.