Ici, Electrolux menace de délocaliser en Pologne si les ouvriers italiens n'acceptent pas une baisse de salaire de ... 50%. Il leur resterait tout de même 700€ par mois.
L'article de PressEurop ici.
De manière incroyable, le gouvernement en rajoute:
Du côté du gouvernement, le ministre du Développement économique élargit le discours. "Il faut réduire le coût de la production en Italie et celui de l’emploi" a déclaré Flavio Zanonato, touchant ainsi à deux points centraux du fameux Job act, le plan pour la relance de l’emploi en Italie du nouveau patron du parti démocrate, Matteo Renzi.Inutile de dire que la seule façon d'arriver à sauver le salaire au niveau européen, c'est d'imposer une législation sociale, un salaire minimum et une sécurité sociale, au niveau européen. À défaut, la mise en concurrence des producteurs achèvera l’œuvre délétère de casse des salaires, ce qui amènera les États-Nations à fermer leurs frontières un jour ou l'autre, à réguler et à s'impliquer dans l'économie.
Durant les prochains jours, une rencontre devrait avoir lieu entre les partenaires sociaux, les représentants d’Electrolux et le ministre du Développement économique. La direction suédoise n’ayant pas l’intention de lâcher du lest, ces discussions devraient rester lettre morte.
Appel aux amateurs.