30 sept. 2014

De l'emploi sans salaire

Selon Solidarité Ouvrière (ici, en français), les mineurs maliens se mettent en grève pour réclamer les arriérés de salaire. À toute fin utile, nous signalons que les cours des matières premières sont au plus haut depuis cinq ans.

Extrait


Les travailleurs de l’OREP, du PDRM (projet de développement minier en République du Mali), de la DNGM (Direction Nationale de la Géologie et des Mines) regroupés au sein du Syndicat National des Miniers (SYNAMI) ont tenu un sit-in hier, le 30 septembre 2014, devant le département des mines. La manifestation du jour, selon ses organisateurs, vise à faire entendre raison au Chef du département à qui ils réclament 5 mois d’arriérés de salaire sans succès. Dans un entretien, Amadou Mahamane Touré, chargé de communication de l’OREP, a affirmé à la presse que le syndicat projette d’entamer, dans les jours à venir, une grève si une issue favorable n’est pas trouvée à leurs revendications.

Un malaise général est perceptible au niveau du département des mines. Pour cause, le ministre Boubou Cissé n’est pas en odeur de sainteté avec les travailleurs de son département. En tout cas, le constat était amer à l’OREP, ce lundi 29 septembre 2014 où les travailleurs du département étaient assis devant la porte de cette structure.

Très remontés contre le ministre Cissé, les travailleurs du service des mines à l’OREP ont souligné qu’ils vivent dans des conditions très difficiles. Si certains travailleurs sont à 2 mois de retard de salaire, d’autres, dans certaines directions des mines, sont à 5 mois.
Autres griefs des manifestations du jour contre le ministre, la suppression de certaines primes et indemnités. Selon le chargé de communication de l’OREP, M. Touré, on propose déjà aux contractuels la moitié de leur salaire.