Suite à une grève de la faim, une employée indûment licenciée par Aldi aurait obtenu des compensations suffisantes pour cesser son mouvement. Nous n'en saurons pas beaucoup plus. Suffisamment pour répéter que c'est parce que la guêpe pique avant de mourir qu'on ne l'écrase pas ... À bon entendeur.
Extrait de l'article de Solidarité Ouvrière (ici, en français)
Confidentialité oblige, on n’en saura pas plus sur les termes exacts de l’accord signé mardi après-midi entre Sandra Georges et la direction d’Aldi. Rappelons que cette salariée, licenciée pour faute grave après treize ans d’ancienneté, entendait contester cette décision. Elle l’a fait à sa manière, en installant banderole et siège devant de l’entrepôt, à Bois-Grenier.
Hier, au son de sa voix en fin de journée, on sentait le soulagement et même une pointe de fierté : « Nous avons conclu un accord dont je ne peux rien dire, mais honnêtement, je suis satisfaite. »
Pas de commentaire du côté de la direction d’Aldi, passablement agacée par cette mise en lumière de l’enseigne : « Une issue a été trouvée, nous n’avons rien de plus à dire. »
Faute ou représailles ?Cette mère de famille de deux enfants avait été sonnée en recevant sa lettre de licenciement pour faute grave, sans préavis ni indemnités. Ce qu’on lui reprochait ? Des absences injustifiées, de la tricherie sur le rendement et… des pauses toilettes à répétition.
Sandra y voyait, elle, plutôt une mesure de représailles suite à sa participation aux grèves de janvier et février derniers. Ils n’étaient qu’une dizaine sur une centaine et le mouvement avait été diversement apprécié. De là à établir un lien entre les deux événements ? Toujours est-il que la fin de collaboration entre la salariée et la direction d’Aldi s’est finalement conclue dans de meilleures conditions. C’est déjà ça. Ce qu’en retient Sandra ? « Que le soutien reçu a été très important moralement. Même si ça a été dur, je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, au final, j’ai été soutenue et ça a été concluant. » Même si, au final, elle rejoint le bataillon des demandeurs d’emploi.
