Extrait.
Les syndicats appellent les employés des transports et des banques à se mobiliser pour les salaires alors que le pays est en défaut de paiement.
L’Argentine connaîtra jeudi sa deuxième grève générale depuis le début de l’année, à l’appel de trois syndicats, pour réclamer des hausses de salaires, alors que le pays, en récession, a été déclaré en défaut de paiement partiel par les agences de notation.
Cheminots, chauffeurs de poids lourds et travailleurs des banques et des ports sont parmi les principales professsions appelées à cesser le travail, à l’appel des syndicats CTA, Celeste y Blanca et d’une partie du syndicat CGT. Les conducteurs d’autobus ont quant à eux refusé de se joindre au mouvement, contrairement à la première grève générale, le 10 avril, qui avait vidé les rues, les bureaux et les écoles.
Parmi les revendications de ce nouveau mouvement, la baisse de la taxation sur les salaires et la hausse des aides familiales. Il survient alors que l’économie argentine est en récession, avec une inflation annuelle supérieure à 30% et une situation financière délicate.