6 juin 2014

Au nom de l'emploi, le patronat veut aller plus loin

L'accord de compétitivité ne lui suffit pas (50 milliards de salaires fiscalisé, tout de même). Le Medef et le CGPME veulent au nom de l'emploi (c'est comme cela que le formule l'article de La Tribune ici)

- faire exploser le salaire minimum

- permettre l'embauche sans limite (inférieure) de temps de travail - ce qui, combiné aux heures supplémentaires, ouvre la porte aux contrats zéro heure

- le compte pénibilité pour les retraites

puis, un jour, sans doute, la durée de travail, le dimanche, etc.

Nous rappelons que toutes les mesures employistes n'ont jamais fait baisser le chômage, elles sont contre productives, inhumaines, inefficaces et, économiquement, aberrantes mais, surtout, elles renforcent le lien de servage de l'emploi.