1 mars 2014

Les porteuses de Melilla

Un article de Fernando del Berro dans Diagonal (ici, en espagnol) nous raconte le quotidien de ces travailleuses. Résumé et traduction.


Photo de Fernando del Berro
Le transport à pied de ces marchandises par des veuves, des divorcées, des femmes abandonnées sans ressources, leur permet de survivre. Elles transportent leurs lourds paquets pour les amener dans l'enclave espagnole où les bagages à main ne sont pas taxés - ce qui permet aux commerçants de réaliser d'appréciables économies en se servant d'elles.

 Ce commerce atypique que certains n'hésitent pas à nommer de la contrebande s'élève à quelque 400 millions d'euros par an.

Les porteuses doivent se coltiner jusqu'à quatre-vingts kilos, elles encourent des risques d'extorsion, de bakchich, et de violence ou de viol des douaniers. Par temps froid ou chaud, ces porteuses se sont transformées en marchandises dans une nouvelle économie prospère.