Résumé et traduction d'un article de Truth-out (ici en anglais) qui reprend les conclusion de la conférence sur le travail organisée à Chicago, une conférence intersyndicale internationale.
Le gouvernement d'Erdogan se sert des lois anti-terrorisme pour poursuivre le syndicat de la fonction publique, le KESK.
Les syndicalistes en procès ont été arrêtés après un attentat à la bombe contre l'ambassade des États-Unis le premier février 2013 dans lequel il y eut deux morts et trois blessés.
Le Front du Parti révolutionnaire de libération du peuple, un groupuscule d'extrême gauche, a revendiqué l'attentat peu après. Mais, dans les jours qui suivirent, le gouvernement a mené des raids contre le KESK et arrêté quelques 500 membres du syndicats lié à la gauche de gouvernement. 56 d'entre eux ont été accusés d'appartenance à une organisation terroriste, 29 d'entre eux ont passé plus d'un an en prison.
Selon l'auteur de l'article, Eric Lee, la Turquie est un pays qui a réussi économiquement mais qui reste profondément divisés, entre les Kurdes et les autres, entre les laïcs et les islamistes. Les syndicats sont importants en Turquie car ils dépassent ces divisions.
Les leaders du KESK se retrouveront à nouveau devant la justice en mai prochain, cette situation préoccupe des représentants syndicaux du monde entier.
À l'occasion de prochaines élection, le pouvoir politique pourrait changer de main.