Dans cet article d'un quotidien employiste
on
apprend le licenciement de quelques 1500 journalistes. On apprend aussi
que les pigistes ne sont tout simplement pas comptabilisés. Pour France
Télévision, par exemple, télévision publique sous le coup de coupes
budgétaires 'austères', les licenciements se chiffrent à 361 alors que plus de 1000 pigistes ont été éjectés ou vont l'être.
Dans
le secteur des médias, la précarité que cachent ces statistiques,
pousse les travailleurs à un conformisme, à une obéissance à leurs
supérieurs qui compromet la liberté de la presse. Une presse muselée,
c'est une démocratie vidée de sa substance.
Nous
rappelons que chômage et emploi sont une même violence, un même
chantage, une même terreur, nous rappelons que nous appelons à
l'abolition de l'emploi, du chômage (du coup) et de la précarité.
Nous appelons à une libération de la créativité humaine, des potentiels des producteurs.
