23 déc. 2014

Des pesticides extra-légaux

France culture (ici) et l'Humanité (ici) ont coopéré pour produire une émission et pour rédiger un article au sujet de l'empoisonnement de quatre employés chez Nutréa-Triskalia.

Cette entreprise, une des plus grosses coopérative agricole française, a ajouté des insecticides interdits dans ses silos.

Extrait du pitch de France Cuture
A partir de 2008, dans une des plus grosses coopératives agricoles françaises, près de Guingamp, en Bretagne, à la suite d’une décision de la direction, un insecticide interdit est répandu dans les silos de stockage des céréales. Une chaîne de catastrophes s’enclenche, aussi bien pour les hommes que les animaux à qui sont destinés les céréales. Laurent, Stéphane et Pascal, ex-salariés de la coopérative, témoins et victimes, sont devenus les lanceurs d'alerte de ce scandale.
Nous rappelons que les pesticides sont ajoutés pour diminuer les pertes de céréale. Le fait de diminuer les pertes permet de diminuer le coût face à la concurrence soumise, elle, à ces pertes. Le fait de diminuer les coûts de production permet d'augmenter la marge bénéficiaire de l'entreprise et, partant, le taux de profit qui permet de rémunérer les propriétaires lucratifs.

Pour faire court, les employés sont empoisonnés pour garantir les dividendes des actionnaires.

Si le travail est peut-être la santé; l'emploi est certainement un poison.